DTG : c’est quoi ce truc ?
DTG, c’est le Diagnostic Technique Global. Dit comme ça, on dirait un check-up médical pour immeubles, et franchement, l’image n’est pas si loin. En gros, c’est une analyse qui permet de savoir dans quel état se trouve un bâtiment et s’il y a des travaux à prévoir.
Un peu comme si vous alliez chez le médecin pour un bilan complet : tension, cœur, cholestérol… Sauf que là, on parle d’un immeuble. On va vérifier si tout est en forme ou si, derrière les belles façades, il y a des problèmes invisibles qui risquent de coûter cher à l’avenir.
Qui doit faire un DTG ?
C’est là que ça devient intéressant. Tout le monde n’a pas à se ruiner avec un DTG. Mais dans certains cas, c’est obligatoire.
Si votre immeuble est en copropriété et qu’il a plus de 10 ans → Vous devez au moins voter pour savoir si vous voulez faire un DTG. Mais attention, ce n’est pas une obligation d’en réaliser un.
Si l’immeuble est en insalubrité et qu’il doit être rénové → Là, pas de débat. Le DTG est obligatoire. L’idée, c’est d’avoir une vision globale des travaux nécessaires pour remettre le bâtiment sur pied.
Autrement dit, si vous êtes copropriétaire d’un immeuble “classique”, vous pouvez très bien décider de ne pas faire ce diagnostic. Mais si l’immeuble commence à tomber en ruine, l’État ne vous laisse pas le choix.
Que contient un DTG ?
Alors là, accrochez-vous, parce qu’on ne parle pas d’un simple coup d’œil rapide du syndic. Un DTG, c’est ultra-complet. Il contient :
✅ Une analyse de l’état général du bâtiment → On regarde si la structure est solide, si la façade n’a pas de fissures inquiétantes, si les parties communes sont en bon état.
✅ Une étude énergétique → Est-ce que l’immeuble est une passoire thermique ou est-ce qu’il tient la route ? Parce qu’avec les nouvelles normes, certains bâtiments risquent de devenir invendables si rien n’est fait.
✅ Une liste des travaux nécessaires → Pas question de jouer aux devinettes. Le rapport détaille les travaux à prévoir et leur coût estimé.
✅ Un plan d’action sur 10 ans → Histoire que les copropriétaires ne se retrouvent pas du jour au lendemain avec une facture surprise.
Pourquoi certains copropriétaires fuient le DTG ?
Bon, soyons honnêtes : si tout le monde était enthousiaste à l’idée de faire un DTG, on n’en parlerait pas autant. Le problème, c’est que ce diagnostic peut faire mal au portefeuille.
Imaginez : vous vivez dans un immeuble ancien, un peu charmant mais clairement pas neuf. Vous faites un DTG… et bam, le rapport vous sort une liste de travaux longue comme un jour sans pain. Façade à refaire, toiture à changer, isolation à améliorer… Résultat ? Des milliers d’euros de travaux à prévoir.
Alors, certains copropriétaires préfèrent fermer les yeux et éviter de poser la question. Parce que tant qu’on ne sait pas, on ne panique pas, pas vrai ?
Est-ce une bonne idée de l’éviter ?
Honnêtement ? Pas vraiment. Parce qu’un immeuble, ça vieillit. Et plus on attend, plus les travaux deviennent lourds et coûteux. Un problème non traité aujourd’hui peut coûter 10 fois plus cher dans 5 ans.
Et puis, il y a l’aspect revente. Un immeuble bien entretenu, avec un DTG à jour, ça rassure les acheteurs. À l’inverse, si vous essayez de vendre et qu’il y a des vices cachés, vous risquez de vous retrouver avec des acheteurs frileux (ou pire, un procès).
Combien ça coûte ?
Là, ça dépend de plusieurs choses : la taille de l’immeuble, son état général, le professionnel qui le réalise… En moyenne, un DTG coûte entre 2 000 et 10 000 euros. Oui, c’est une somme. Mais quand on la divise entre les copropriétaires, ça reste supportable.
Le vrai coût, c’est surtout les travaux qui peuvent découler du diagnostic. C’est là qu’il faut être prêt.
Verdict : le DTG, on y va ou pas ?
Si votre immeuble a plus de 10 ans et que vous êtes en copropriété, faites au moins voter la question. Et si vous sentez que le bâtiment a besoin d’un coup de neuf, autant anticiper plutôt que de subir des décisions en urgence.
Parce que franchement, mieux vaut prévoir les coups durs que les subir. Et un immeuble, c’est un peu comme un corps humain : plus on l’entretient tôt, plus il tient debout longtemps.
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